Dante.DarksaD

Moi, ma libido et mon venin...

Samedi 17 mai 2008 à 0:43





"I'll be right on the train, up to town, to take you out again
I'll be right on the train, first one outta here, to take you out again"
Fink



"Be happy be happy"
Beton Amer



De toutes ces années passée à leurs cotés
De ces mois plus ou moins fous
De ces semaines à supporter nos bons vieux professeurs
De ces week-end fait de nuits blanches
De ces journée entassés dans un appart enfumé
De ces après-midi entière allongés dans l'herbe
A boire, fumer, refaire le monde
De ces heures de délires
De ces minutes de fous rire

Putain de lycée
J'ai beau avoir dit "j'en ai marre de ce bahut et de cette ville de merde"
J'en garde que des bons souvenirs
Et merde
J'deviens nostalgique... u_U



J'crois que je flippe un peu...

Un tout petit peu


Ok  Gilles?





















































Amen.

Mardi 13 mai 2008 à 20:01




Je suis morte.
Plusieurs fois déjà.
Noyée, battue, écrasée, suicidée...
Je suis morte, oui.
J'ai touché la Faucheuse du bout des doigts.
Et j'ai pris peur.
J'ai volé par delà les nuages.
Senti le poids lourd de mes ailes encore jeunes.
Souvent je suis tombée, d'angoisse, de haine, d'amour...
Sentiments fictifs.
T'espérer me suffisait.

J'ai cherché.
J'ai cherché des années entières, des siècles.
Infligeant à mes ailes le poids de la douleur.
Et lorsqu'elles cédaient à trop de fatigue.
Je courais.
J'ai échoué, tant de fois.
Tu demeurais introuvable.
Mes yeux embués de tout ces effroyables sentiments.
Mourir, une fois de plus.
Je n'en veux plus.
Je n'en peux plus.

J'ai massacré les Peuples.
Brûlé les forêts.
J'ai soulevé les montagnes.
Asséché les mers.
Fait fondre les glaciers, geler les déserts.
Tenté d'apaiser la braise qui me consumait, lentement.
Mais le désespoir a vaincu.
A fait de moi un monstre.
Il a volé mon ombre, mes ailes.
Mon âme.
Il a fait de moi une bête.
Assoiffée de Mort.
mourant d'Amour.

J'ai volé par delà les cendres.
Senti le poids lourd de mes ailes devenues rognes.
Souvent je suis tombée, de douleur, de haine, d'amour...
Sentiments d'horreur.
T'espérer m'était devenu insupportable.
Puis je t'ai trouvé.
Baignant dans le sang de mes ignominies.
Je me suis vu dans tes yeux.
Et j'ai eu honte.
Je me suis haït.
Je t'ai haït.
J'ai crevé ces yeux qui reflétaient mon abomination
Et j'ai observé une toute dernière fois ce monde qui jadis était mien.
J'ai creusé ma tombe.
Et je m'y suis caché.

Tu as volé par delà les ruines.
Senti le poids lourd de tes ailes toujours majestueuses.
Souvent tu es tombé, de fatigue, de tristesse, d'amour..
Sentiments fictifs.
M'espérer te suffisait.
Tu as cherché.
Tu as cherché des années entières, des siècles.
Et tu m'as retrouvé.
Baignant dans la fange de mon dégout.
Tu m'as aimé.
Rendu ma dignité.
Et ensemble nous avons rebattit un monde.
Aux couleurs unies par la pureté.
Aux horizons rêveurs
Aux plaines souriantes.
Et nous formions le Peuple
De ces terres devenues Notre.

Aujourd'hui encore je foule le sol
De notre magistral Eden
Les pieds nus sur l'herbe frêle
Je contemple les nuages aux formes inouïes
Saoule du parfum des violettes

L'image de ce démon
Perçue encore dans ton regard
Me rappel à l'ordre lorsque mes ailes noircissent...





Jeudi 1er mai 2008 à 21:18









La petite fille au fond de mon cœur se meurt un peu plus de jours en jours...

Elle est morte le jour où l'on m'a tendu mon premier bédo
Elle est morte le jour où pour la première fois, j'ai vomi mes tripes dans le parc de la Guierle après avoir déclaré ma flamme à 3 ou 4 garçons
Elle est morte le jour où un homme qui m'avait menti sur son âge m'a défloré sans complexes
Elle est morte le jour où j'ai perdu mon premier amour, à Beaulieu sur Dordogne
Elle est morte le jour où j'ai eu mes premières règles
Elle est morte le jour où j'ai acheté mon premier paquet de Gitane blonde légère
Elle est morte le jour où j'ai dessiné ma première femme à poil
Elle est morte le jour où j'ai embrassé ma première petite amie (. . .)
Elle est morte le jour où j'ai porté mes premiers haut-talons
Elle est morte le jour où j'ai tenu mes premiers propos anarchistes
Elle est morte le jour où mon père s'est effondré en larmes dans mes bras, m'avouant qu'il ne pourrait jamais s'arrêter de boire
Elle est morte le jour où j'ai menti à ma mère
Elle est morte le jour où l'on m'a proposé un buvard d'acide
Elle est morte le jour de mon premier festoche
Elle est morte le jour où je me suis inscrite au bac à lauréat
Elle est morte le jour où j'ai pris conscience de la notion de malheur et de souffrance
Le jour où je suis entré dans le grand jeu de la décadence...



La gamine se meurt
Et la jeune femme ne veut pas se réveiller...






































Après tout, j'aurai toujours 17 ans, quelque part, derrière mes traits tirés par la fatigue et mes premières rides.
Quand on est immortel, c'est pour l'éternité, non?






Amen.

Dimanche 27 avril 2008 à 21:03






(Du moins, je l'espère de tout mon cœur..)






"Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu"
Edmond Wells








Amen.

Dimanche 27 avril 2008 à 12:26





Au jour d'aujourd'hui, le Français moyen rêve d'être riche. C'est tout. Notre société a fait de nous des êtres individualistes.Nous pensons pour nous-même et non par nous-même. C'est vrai après tout, pourquoi se prendre la tête à penser aux autres alors qu'on se prend déjà la tête avec nos problèmes (fabriqués de toutes pièces)?... Pourquoi se prendre la tête à penser par nous même (très éprouvant...) alors que les médias s'en chargent pour nous? On nous ment dés la plus tendre enfance. Quoi de plus facile que de faire d'un môme de 4ans une machine à consommer et à obéir?

Au jour d'aujourd'hui, la désobéissance est un devoir civique.

Égoïsme, mensonge, cupidité, ignorance, méchanceté, discrimination un jour peut-être feront place au rêve, à la générosité, à la tolérance et au bon sens...
Un jour
Peut être...





L'Homme est fermement décidé à foncer dans ce putain de mur.

Amen.


<< Page précédente | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | Page suivante >>

Créer un podcast